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TORONTO, mon 1er MARATHONPosté le 4 novembre 2017

  

Lorsque je me suis inscrite fin-juin sur le marathon de Toronto,

c’était un peu sur un coup de tête, juste pour courir avec une amie qui m’a initiée à la course à pieds en 2014 et qui habite maintenant au Canada.
Elle prévoyait Toronto et du coup c’était pour moi un excellent choix et un défi à relever.
J’allais courir le 36km du Raid du Golfe du Morbihan début Juillet et souhaitais enfin être confrontée à la mythique distance.

 

J’étais prête.

Mi- Août, Olivier Jaouen me propose un plan d’entraînement sur 3H45 et m’assure que j’en suis capable. Je doute un peu mais respecte assez bien le planning en ôtant tout de même une séance/semaine, préférant me préserver. Je m’astreins donc une préparation rigoureuse et sens rapidement les progrès. Il y a du fractionné court, du fractionné long et surtout et encore beaucoup d’endurance. Certains du club m’encouragent vivement et me donnent confiance en moi. Je n’en parle quasiment à personne, garde le secret de ma destination et tente de ne pas me mettre de pression, tu es inscrite, ta prépa est bonne et tu vas le courir pour le finir, c’est sûr !! D’autres l’ont fait, pourquoi pas toi ? Si tu veux, tu peux…

 

Je me persuade de mes compétences et le décompte commence…

Le 20 Octobre, départ à Paris, décollage à 11H et arrivée heure locale à Toronto à 13H. Dès 16H, je prends mes marques et arpente Bay Street, York Street et autres célèbres avenues avant de flâner sur l’University Avenue, celle du départ du marathon. Je suis confiante car bien préparée, même s’il faut gérer le décalage horaire. Je retrouve ma copine sur les docks le long de l’Ontario et on fête nos retrouvailles, pas trop quand même car dimanche y a course !!

Samedi matin, on récupère nos dossards, même pas peur !! Je me paie le luxe d’une petite folie : l’Haut-Da-Cieux. Allez voir sur internet ce que c’est mais en gros, c’est la plus haute promenade au monde à mains libres sur une corniche de la CN Tower à 356 mètres de hauteur. C’est complètement fou, j’avoue, mais ceux qui me connaissent savent que je suis prête à relever les challenges !. Donc très bon souvenir et cela permet de décompresser la veille du marathon…

 

Dimanche matin arrive enfin et je prends le départ, sereine.

Il fait beau, les Canadiens nous encouragent et nous acclament, c’est fantastique et inoubliable.

 

Je déroule les kilomètres comme aux entraînements et là j’ai une pensée pour Olivier que je remercie très sincèrement. Je passe les 10, les 20, les 30 sans aucun problème, aucune douleur et quand la pancarte des 3H40 me double au 39ème kilo, je réalise que je vais boucler dans les temps. Heureusement car les cuisses commencent à être dures alors je lève le pied sur les 2 derniers kilos et souhaite savourer ces derniers instants et profiter pleinement de toutes les clameurs et tintamarres. Quelle ambiance, nous ne sommes que 4000 coureurs, qu’est ce que ce doit être à Paris ou à New York, j’en ai des frissons…

 

 

C’est vraiment magique,

je vais réellement franchir cette ligne d’arrivée qui se rapproche après tant d’efforts, tant de sacrifices mais aussi après tant de volonté et de motivation, j’en reviens pas tellement c’est beau. Je sens en moi une telle joie devant tous ces Canadiens pour qui je ne suis rien mais qui me font sentir que je suis quelqu’un et je vois JLouis de loin qui m’attend, appareil photo à la main, fier de moi, et d’un coup je suis «Finisher» en 3H41’31’’.
Comme ils disent là bas, j’ai fait le job !! Olivier et les autres avaient raison, il fallait juste le mental et 8 semaines de préparation intensive. Le plus beau pour moi, ce n’est pas le chrono, c’est d’aller au bout de son rêve, qu’il soit en 3, 4 ou 5H, chacun ses capacités, le principal, c’est le final et l’aboutissement .

Que de bonheur !!!

Cette incroyable expérience, je la souhaite à tous les coureurs car avec un mental d’acier et une excellente préparation, cela devient possible pour tout le monde et il suffit de croire en soi. L’humain est une formidable machine qui repousse sans cesse ses limites, j’en suis persuadée . Pour ma part, quand j’ai commencé à courir en 2014, j’étais loin d’imaginer que je serai marathonienne en 2017 et pourtant c’est fait, je le suis à mon tour et extrêmement fière de l’être.

 

Un grand merci à tous ceux du club qui m’ont encouragé et soutenu depuis mon arrivée ainsi qu’à JLouis sans qui je ne serai pas là…

 

 

2 réponses sur “TORONTO, mon 1er MARATHON”

  1. christ35 dit :

    Felicitations karine… objectif reussi et bien reussi pour le premier qui en attend d’autres…..
    je confirme si tu veux voir plus de monde ….. PARIS est magic?

  2. JeanRogerL dit :

    Bravo Karine pour cette superbe performance.
    Très bel article.
    JR

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