La fierté du premier marathonPosté le 23 octobre 2017

“Demandez vous : “puis-je en donnez plus ?” La réponse est généralement : “oui”.”

Le 15 octobre dernier se déroulait le marathon de Vannes… 42 km de “bonheur”!! C’était mon premier, je l’ai fait, quel pied !!!
Cette année je me suis beaucoup concentré sur la compétition. Après plusieurs enchaînements de course, semi-marathon, trail, mon objectif était fixé : courir mon premier marathon !
Je ne savais pas du tout ce qui m’attendait en termes d’entraînements, de rigueurs et de sacrifices. 

“Le miracle n’est pas d’avoir terminé. Le miracle est d’avoir eu le courage de commencer”

La préparation du marathon

En juillet, au sein de mon club “courir à Chantepie”, je demande à mon entraîneur renommé de me préparer le fameux plan. Un programme de 13 semaines avec quatre séances par semaines : une pour le fractionné court, une pour la récupération, une pour le fractionné long et enfin une dernière pour la sortie longue. Je ne vais pas détailler tout le plan d’entraînement, cela risque d’être long et ennuyeux.

Le fractionné long et la sortie longue (dans mon plan d’entraînement le samedi et le dimanche) ont été pour moi les séances qui m’ont le plus fait progresser. Le dimanche j’ai rapidement bouclé la distance du semi en augmentant régulièrement jusqu’à dépasser les 28 km.
L’entraînement demande beaucoup de rigueur et de patience, mais les résultats se font vite ressentir. J’ai parfois eu des moments de doutes, des périodes de relâchement, mais très vite la motivation reprenait le dessus.

“L’abandon n’est pas une option !!”

 Le marathon

Je suis enfin sur la ligne de départ, emplis de trac, mais je suis prèt. Des feux d’artifices pour indiquer le début de la course, elle s’annonce superbe. Les cinq premiers kilomètres se parcourent doucement, il faut bien s’échauffer un peu ! Au fil du temps je commence à atteindre ma vitesse spécifique (11 km/h).

10ème kilomètre : je me sens bien. C’est parti je continue sur ma lancée. Tout se passe à merveille jusqu’au kilomètre 26, où, à ce moment les premières douleurs commencent à se faire sentir… Il devenait de plus en plus difficile de tenir le même rythme…

“13 semaines d’entraînement intensif pour en c**** autant !!!!”

Le 32ème kilomètre a été un tournant pour moi dans la course, les 10 derniers ont été très difficiles (entre les côtes et les 3 h à VS la douleur se fait ressentir). Et enfin, le moment tant attendu : L’ARRIVÉE !!! Sans oublier le petit plus : lors des derniers mètres être accompagné et soutenu par deux runneuses de “courir à chantepie” !! Beaucoup d’émotions…

En résumé, ce premier marathon a été un super moment, avec une joie immense lors du passage de la ligne d’arrivée. Cette course restera un très bon souvenir, malgré des jambes douloureuses. Et, je peux le dire : “je suis MARATHONIEN !!!”