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La Saint’ExpressPosté le 10 décembre 2018

L’idée de la Saint’Express a germé au printemps pour Didier, Dominique D et Dominique V. A ce moment-là, courir toute une nuit paraissait fascinant et comme un  nouveau défi.

Arrivés à Lyon, les 3D sont allés chercher leur dossard à la Halle Tony Garnier le samedi matin, se sont reposés en début d’après-midi et ont préparé méticuleusement leurs sacs.

20h, nous sommes prêts pour aller prendre la navette à quelques minutes de notre logement. Elle va nous conduire à Sainte-Catherine, lieu de départ de la Saint’Express. Le temps s’annonce doux, et malgré les prévisions pluvieuses, il ne pleut pas au moment du départ à 23h. Nous sommes presque 4000 à attendre sur la ligne de départ, et puis hop, c’est parti. Après quelques kilomètres, nous avons rapidement trop chaud et deux d’entre nous décident de s’arrêter pour enlever une couche de vêtements. Nous repartons ensuite, entravés par le nombre de coureurs et l’étroitesse de certains chemins. La ligne ondulante de frontales devant et derrière soi dessine un spectacle magnifique. Nous surplombons les collines, apercevant la ville lumière de Lyon au loin. Nous allons alterner bitume et chemins techniques. Une pluie s’annonce au bout d’environ deux heures de courses, et restera continue jusqu’à l’arrivée. Nous avons chacun notre veste à « 10000 schmerber » et une deuxième de rechange dans le sac à dos. Heureusement, car au bout de 3 heures de course sous la pluie, celle-ci imbibe le vêtement. Avec environ 1400m D+ et 1900 m D-, le parcours est varié et ardu. Deux montées de côtes sont mémorables, l’une en sous-bois et l’autre sur le bitume, d’une durée d’environ ¼ h chacune. Sur la dernière, l’un de nous entend un coureur dans le peloton affirmer qu’il la monte jusqu’à 10 fois en entraînement. « Tu m’étonnes qu’ils sont affûtés les lyonnais ! ». Nous nous restaurons successivement sur 3 ravitaillements copieux sur le parcours (tradition lyonnaise oblige !) L’arrivée semble se repousser, telle la ligne d’horizon : nous entrons en résistance pour courir les derniers kilomètres, sous la pluie qui nous motive à ne pas lâcher. L’arche d’arrivée nous accueille enfin sous le flash des photographes : Hourra, le défi est relevé, le bonheur est intense, autant que la fatigue musculaire.

L’envie d’un nouveau challenge émerge de nouveau.

 

Une réponse sur “La Saint’Express”

  1. loic2 dit :

    Bravo à vous trois. Belle performance ce qui permet de finir l’année en beauté. Bonne récup. et j’espère de beaux projets pour 2019.

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